« Maintenant - oracle du Seigneur - revenez à moi de tout votre cœur
Dans le jeûne, les larmes et le deuil !
Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements,
Et revenez au Seigneur votre Dieu,
Car Il est tendre et miséricordieux,
Lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment »
(Livre du Prophète Joël (2, 12-18)
Dans l'Evangile que nous lisons le mercredi des Cendres (Matthieu 6,1-6.16-18), la parole du Christ opère un discernement qui, telle une épée de feu, sépare, non pas la pratique chrétienne des pratiques analogues, mais la pratique hypocrite et servile de la pratique filiale. Elle nous redonne une intériorité.
Trois anges veillent, au seuil du Carême, pour nous accompagner en ce voyage :
- L’Ange de l'aumône, c'est-à-dire du don sans retour, qui se tient entre nous et autrui
- L'Ange de la prière, c'est-à-dire de la parole reçue de Dieu et tournée vers Dieu, qui se tient entre nous et Dieu
- L'Ange du jeûne, c'est-à-dire du besoin vital devenu offrande de liberté et qui se tient entre nous et le monde.
Qu'ont-ils à nous dire, à l'heure où l'Église s'engage dans sa marche au désert, vers Jérusalem, à la suite du Christ ?
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